Ce jour, c’est DreadlocksTuesday, nous partageons donc avec vous, une vidéo très intéressante montrant Nerissa Irving et sa maman qui se prononcent sur la problématique de création et d’entretien des locks pour la population Jamaïcaine, en particulier les rastas, pères de cette coupe de chevelure. Cela constitue l’une des caractéristiques qui se retrouve dans la culture rasta : l’interdit de voir ses cheveux peignés s’illustre par le port des locks.
Elles se développent de façon naturelle sans exercer une quelconque manipulation des cheveux, ce qui explique le fait que les dreads n’ont pas la même épaisseur entre eux, avec un aspect légèrement wild aux racines puisqu‘elles ne sont justement pas reprises, mais s’entremêlent au fil du temps aux longueurs des locksées. Nous avons eu à vous parler déjà de la méthode qui en réalité, n’est pas responsable du résultat des cheveux, qui en quelque sorte, sera modifiée aux longueurs locksées, compote tenu du temps. La maman de Nerissa nous confie qu’elle a entendu parler d’expressions telles que : « salon de coiffure pour les locks » ou « twister les racines » pour la première fois lors de son voyage aux Etats-Unis, plus précisément en Floride, vu qu’en Jamaïque, le seul soin nécessaire était juste de disposer de cheveux propres. En d’autres termes, une pincée d’eau, de gel et d’aloé véra pourront largement suffire. Le coté récent des spécialistes de locks et les métiers de lockticiens sont les points qui nous ont particulièrement surpris dans la vidéo.
Selon nous, il fallait le rapprochement entre l’importance du soin accordé aux cheveux crépus, et aux manières de les entretenir : Cela explique le fait qu’il ait une émergence de spécialistes du cheveu crépu, tous presque à la fois. Auparavant, nous mettions juste légèrement de basta et de vaseline, sans exagération aucune. Et quand on y réfléchit bien, c’était avant moins difficile d’entretenir son cheveu que maintenant. Les connaissances que nous avons du cheveu sont désormais diffusées plus facilement aujourd’hui. Par rapport à cela, nombreuses et nombreux sommes nous, à chercher une explication sur le mode de fonctionnement ou d’évolution des cheveux, afin de réfléchir aux moyens et créations qui feront apparaitre des résultats esthétiques plus probants. Naturellement, nous avons tendance à nous rendre la vie compliquée, ensuite nous arranger de sorte à la simplifier. Nous nous interrogions sur des choses que nous avions tendance à faire : traditionnellement ou encore instinctivement dont par exemple : les bains d’huile, les tresses, les kaka kabwit et bien d’autres. Tout cela pour en extraire une méthode qui servira par la suite de modèle à la mise en place d’autres stratégies de développement et d’entretien de ces cheveux. Cela nous donne l’impression qu’il s’agit de la même chose que pour les dreadlocks. Ce qui apparaissait là comme un instinct venant précisément d’une tradition religieuse avait l’objet d’analyse dont le résultat permettra par la suite, d’élaborer d’autres méthodes plus simples à pratiquer, surtout pour ceux qui adorent les variantes et l’esthétique.
Exemple : Nerissa revient sur une inquiétude qui lui est souvent soumise, et qui de savoir la manière dont sa frange de locks. A cette inquiétude, elle avoue que c’était au départ en toute inconscience, puisqu’elle se servait juste d’élastique pour attacher ses cheveux, les fois où elle se rendait à l’école. De ce fait, la partie des cheveux se trouvant devant, ne se développait pas au même rythme que les autres, ce qui entraina du coup, la formation de locks beaucoup plus courtes. Mais aujourd’hui grâce à l’internet, il existe des vidéos des porteurs de locks qui manifestent leur désir d’avoir une frange. C’est désormais plus facile d’avoir des informations à titre de conseil pour mieux tailler ses cheveux et mieux soigner les soigner, de sorte que même les pointes ne donnent pas l’air d’être fraichement coupées.